J'étais ignorant de la signification du titre avant de le googler et ça explique peut-être l'effet progressif du film. Bien que je n'eusse aucune idée, je passais le temps en attendant un sanction de quatre cent coups! Au fur et à mesure, il devenait plus clair que cette sanction n'aurait pas lieu et les petites tragédies de la vie de Doinel se dévoilent; les menaces de l'abandonnement, l'instabilité de sa famille et la persécution par son prof. Même les moments rares de l'unité familiale, par exemple leur excursion au cinéma, ne servent qu'à souligner l'isolement qui fait grande partie de sa vie.
Au final, l'entretien franc et le long travelling qui lui suit son chemin à la côte se combine de nous présenter une image navrante d'un garçon déterminé mais sans but. Le plan final nous rappelle aussi de la question malavisé de sa mère face à l'incarcération de son fils; «Ce sera au bord de la mer?»
Voilà l'épitomé de la faillibilité qui caractérise ceux qui entourent Doinel, au détriment de son expérience d'enfance. Et peut-il devenir un homme avant la lettre? Malheureusement, malgré ses meilleurs efforts, c'est impossible.
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