Monday, May 3, 2010

Semaine 11

Et voilà, on se trouve à la fin du semestre (pratiquement) et à la fin de ma carrière illustre de blogging. Je propose qu'un bref récapitulatif du semestre fera bien l'affaire.

J'ai commencé le semestre dans l'espoir que FR4148 vaudrait mieux que mon cours de cinéma en Erasmus où j'étais complètement perdu. Heureusement, il y avait beaucoup plus de ressources disponibles pour me familiariser avec le lexique etc. En outre, sauf Subway, les films qu'on regardait pour le module étaient magnifiques. La Haine est maintenant un de mes films préférés de tous les temps. J'ai tiré profit aussi de la combinaison de ce module et le module du cinéma européen.

Les cours de littérature m'a vraiment impressionné aussi. Pas si dur que des autres semestres mais en même temps beaucoup plus intéressant, ma lecture de Persepolis a carrément définie mon semestre au niveau éducatif.

En bref, une semestre très agréable!

Semaine 10

Alors... je viens de rentrer chez moi et je crois que mon examen oral s'est bien passé. J'ai parlé de Samuel Beckett, comme dans ma présentation, et je pensais que c'était un bon présage que l'examinatrice externe a plu de parler de ce sujet.

Heureusement, les examinateurs n'a posé que deux questions. Il me semblait que je parlais sans cesse, exception faite du moment de silence où j'ai oublié le mot "démissionné". Je crains que j'ai dit trop du bien de Beckett, parce-que l'un des examinateurs m'a demandé si j'avais aucune critique de son oeuvre. À ce moment-là, j'etais pris au dépourvu et en réponse, j'ai bavassé. Oui, j'ai bavassé, ça ne fait pas un pli!

Mais quand même, je reste optimiste! :D


Semaine 9

L'altérisation est une réalité déplorable de nos jours. Une époque de mondialisation ne nous aide pas à se désister de nos pratiques de l'altérisation. Dans l'ouest, notre vague méfiance à l'égard du Moyen-Orient dure et c'est révélateur qu'une histoire d'une "révolution" qui avait lieu il y a une trentaine d'années peut nous informer des menaces de l'altérisation.

Persepolis recrée les temps de changements agités en Iran à travers les yeux d'une jeune fille. Celle-ci n'apparait pas du tout différent d'aucune fille d'autre. Elle rêve d'être puissante, de cesser les douleurs de sa mamie et de grandir. Marji met une visage humaine aux mots incendiaires comme "intifada" et "tchador"...

On a tendance de voir notre jeunesse comme la vie en rose, de se concentrer sur les douleurs de l'Age ingrat et d'être généralement troublé par les nécessités de la vie adulte. Marjane, malgré tout ce qu'elle a vécu, prend le même chemin.

Semaine 8

Pendant mon Erasmus en France, je passais beaucoup de temps à la FNAC (c’est de rigueur pour tuer le temps entre les cours!) et je dois admettre que j’ai considéré comme idiots des gens matures qui regardait les rayons BD. J’en ai toujours pensé, « Il vaudrait mieux si tu lisais un livre, mec ».

Heureusement, après avoir lu Persepolis, je suis un converti à la religion de la bande dessinée. Je crois que c’est surtout parce-que je n’avais aucune connaissance de l’histoire de la Révolution Culturelle en Iran et toutes ses conséquences. Les images font devenir plus clairs les histoires racontés et l’innocence qu’ils évoquent est émouvante.

Semaine 7

Le cours magistral sur La Mythologie de la Télévision, je la trouvais très intéressante. Connie a parlé, pour la plupart, des émissions américaines et leur utilisation des mythes pour mieux accentuer les buts de leurs narratives.

Donc, je vais parler un peu d’une émission par lequel je suis obsédé en ce moment, qui s’appelle « Mad Men ». C'est situé dans une agence de publicité au début des années soixante où, apparemment, tout le monde avait l’allure. Mais au lieu de faire référence aux mythologies classiques, cette émission se concerne avec l’histoire sociale récente des États-Unis. Elle souligne comment les événements sismique de cette époque-là sont déjà glorifié à cause des médias.

L’intrigue se déroule pendant une période de changement technologique, sociale, politique… Il parle de l’âge oisillon des médias et son effet profond sur le peuple. Un épisode en particulier se concerne de la crise des missiles de Cuba, la diffusion des informations et l'inquiétude des gens. À la fin on voit les protagonistes, Don et sa femme nouvellement enceinte Betty, à la table de cuisine en se tenant par la main sans parler. C'est vraiment une image lancinante.



Semaine 6


Tout d'abord, il faut dire que je viens de voir le film « Subway » et que ce n’était pas du tout de mon goût. Visuellement, c’était assez intéressant et le monde souterrain était bien réalisé, mais comme histoire, c’était vraiment affreux !

Normalement, aucun film des années quatre-vingts qui a l’air vulgaire de « cyber-punk » me plairait bien, mais pas dans ce cas-là. Même le dialogue m’a énervé, par exemple, la ligne du Gesberg en arrêtant le patineur, « Police… menottes… prison ».

Je ne croyais pas aux relations entre les deux protagonistes non plus. Ils avaient le charisme d’un figurant entre les deux et l’idée qu’ils seraient si amoureux après si peu de temps, je la trouvais risible.

Pas pour moi.

Semaine 5

La masculinité traditionnelle est un thème bien exposé dans La Haine. En particulier, Vinz se ressent obligé de se présenter sur le plan des règles tacites de la masculinité : Sois agressif... Sois dur... Sois con...

En vérité, Vinz souffre d’un très fragile image-de-soi. Dès qu’on le voit en se regardant dans le miroir feignant de tirer quelqu’un, on comprend qu’il a besoin de rassurances quant à sa masculinité. Son comportement en maniant l’arme du keuf en dit long, et particulièrement dans la scène chez Astérix l’idée de l’homosexualité refoulée montre son affreux visage.

Astérix, provocant dans tous les sens du terme, joue un tour dangereux àVinz, qui aboutit à une impasse entre les deux. Leurs comparaisons peu littérales des armes détruisent les bons rapports entre eux. La masculinité est simplifiée en une question de la taille et de l’agressivité. En faisant preuve qu’ils ne soient pas pédés, la possibilité de l’homosexualité refoulée se dévoile.